Elwing était l’enfant miracle de Remus et Anaeh Arwen et pourtant elle fut le point de départ de terrible malheur. Ses parents formaient un couple parfait, ils avaient fuies leur famille abusive respective pour vivre en paysan dans le royaume de Ziemiara, pour vivre ensemble. Elwing arriva après une longue attente qui devenait désespérée, mais ce qui devait être le plus beau jour de la vie du jeune couple se transforma en cauchemar. En prenant vie, Elwing vola celle de sa mère. Elle représentait un mauvais présage, une malédiction venant d’un amour interdit. Elle dut grandir a l'écart, les villageois la regardaient d’un mauvais oeil et défendaient leurs enfants de jouer avec elle. Son père et elle devinrent les boucs émissaires du village et furent chassé lors d’un été de mauvaises récoltes. C’est pendant ces quelques mois d’errance à travers les collines vertes de Ziemiara qu’elle fit connaissance avec ses dons. Son père reconnu en eux l’aura d’Anaeh : Elwing avait pris sa vie, avait pris ses dons. Il décida de ne pas les gâcher. Il l’a fit s’entrainer tout les jours, se cachant dans les grandes forêts, et dans les grottes. Ses dons se devaient d’être un secret. Ils attireraient la convoitise des simples humains.

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C’est pendant ses nombreuses heures en tête à tête avec son père qu’ils rencontrèrent un jeune garçon Gumiho. Au fil des jours, ils s’attachèrent à lui et Remus décida de l’inclure dans la famille en lui donnant le prénom et nom de son père. Elwing prit du temps avant d’accepter l’intrus et apprit à le considérer comme un ami, comme un frère, son jumeau. Ils s’installèrent tout les trois dans un village reculé du Ziemiara. Cependant les villageois ne virent pas leur arrivé d’un bon oeil. Quand ils découvrirent la vraie nature des enfants, ils brulèrent leur maison, les torturèrent et quand les deux enfants purent s’échapper ils tuèrent Remus. Lors de leur fuite effrénée Elwing avait du mal à suivre son frère et le perdu de vue.

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Elle attendit plusieurs heures ,seule ,avant de se résoudre à partir. Elle atteint finalement la plus grande ville de Ziemiara et vécu plusieurs mois comme mendiante en utilisant ses pouvoirs pour amuser les passants. Quand elle amassa assez d’argent, elle finit par quitter la ville suivant les traces de son père dans sa quête de voir du monde, avec un peu de chance, elle arriverait êut-être à retrouver son ami d’enfance, qu’elle considérait presque comme son frère, malgré qu’aucun lien de sang ne les unissaient.

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La jeune femme passait le plus clair de son temps seule, enfin, théoriquement, elle ne l’était pas. Les morts courent les rues, l’air de rien, ils pouvaient se montraient n’importe quand, mais la majorité du temps, ils essayés de rester calmes. Certains s’amusaient néanmoins à lui faire quelques frayeurs, comme débarquer lorsque notre rousse prenait son bain, d’autre bricoles dans le genre pouvait suivre, mais rien de très bien méchant. Sa solitude était en partie dû à cause de son enfance, des moins faciles, mais elle s’estimait heureuse, après tout, elle s’en était sortit. Tout comme son ami, Max, elle savait qu’il n’était pas mort. Cela la rassurait, dans ses mots de tristesse, elle aimait croire qu’il était dehors, à la chercher, elle s’offrait quelques moments d’utopie. Au fond d’elle, elle savait qu’elle n’avait qu’une infime chance de le revoir. Le monde est si vaste, comme dirait son défunt père.

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Ce dernier aurait voulu qu’elle voyage, c’est ce qu’elle fit avec sa bourse désormais pleine. La jeune femme, âgé de tout juste 20 avait vu plus de villes qu’une personne lambda. Elle ne restait jamais longtemps dans les différents villages où elle avait l’occasion de séjourner, à quoi bon s’installer deux semaines quand mon but est de continuer ma route, pensait-elle à chaque villages parcourus. Elle se forgeait en quelques sortes une histoire, elle n’était plus la pauvre petite fille traumatisé par ses expériences passés mais plutôt la femme forte, indépendante, une figure de féminisme dans cette société où l’homme règne en maître.